Le Monde du 17 septembre 2017 reprend les propos d’Antonio GUTERRES, secrétaire général des Nations Unies. Celui-ci s’adresse aux Birmans pour mettre un terme à la tragédie des Rohingyas. Selon le bilan de l’ONU, plus de 400 000 Rohingyas ont fui la Birmanie pour rejoindre le Bangladesh voisin. Le sud de ce pays frontalier de la Birmanie s’est transformé en l’un des plus vaste camps de réfugiés du monde en l’espace de trois semaines. En parlant d’Aung San Suu Kyi,  la dirigeante birmane, prix Nobel de la paix, Antonio GUTERRES dit : “Si elle n’agit pas pour remédier à la situation maintenant, je pense que la tragédie sera absolument horrible et malheureusement je ne vois comment les choses pourraient s’améliorer dans le futur.”

Le quotidien suisse, Le Temps, du 21 octobre 2017 montre que les réseaux sociaux propagent des rumeurs contradictoires en dénonçant de soi-disant massacres ou au contraire qu’elles nourrissent la propagande de la junte birmane. Cette affaire prend des proportions planétaire au point que la crise humanitaire se double d’un véritable événement médiatique au contour beaucoup plus trouble. Les Rohingyas sont pris en otage par des perspectives étrangères à leurs drames. Le journal écrit :”Tout se passe comme si la vérité devenait mensonge dès qu’elle sort de la bouche de votre ennemi.”

 

image à la une : Remise du Prix Sakharov à Aung San Suu Kyi Strasbourg 22 octobre 2013