
Sarah 2°A
L’écureuil et le sanglier
La raison du plus faible est parfois la meilleure, nous l’allons montrer tout- à- l’heure.
Un écureuil faisait paisiblement ses réserves de glands, paisiblement installé sur une branche de chêne. Un sanglier affamé vint alors perturber ses récoltes :
« Oh petit écureuil ! N’aurais-tu pas un ou deux glands à m’offrir afin de soulager ma faim ? implora le sanglier.
-Si, bien sûr mon pauvre monsieur, répondit l’écureuil, je descends vous les apporter tout de suite.
Une fois la petite bête en bas, le sanglier éclata de rire.
-Mais que tu es naïf ! Stupide petite boule de poils ! Crois-tu vraiment que moi je me nourrirais de glands !? Ah ! Ah ! Si je t’ai fait descendre c’est pour te manger toi ! »
L’écureuil ayant très bien compris le jeu du sanglier se mit alors à tourner autour du prédateur en courant le plus vite possible. Le sanglier affamé qui tenait à son repas se mit à tourner sur lui-même afin de ne pas quitter des yeux sa nourriture. Il tourna et tourna et tourna encore jusqu’à en avoir le tournis ! L’écureuil remonta donc dans son arbre fier de lui et le bombarda de glands avec l’aide de ses frères et sœurs.
« Vas-t-en ! Tu es peut-être gros et fort mais moi au moins je suis malin ! »
La grosse bête partit alors en courant, trébuchant à chaque racine- car sa tête tournait- sous les rires de centaines d’écureuils.
Sarah 2°A
Chloé 2°A
Deux jeunes garçons se baladaient dans les bois. L’un était de petite taille tandis que l’autre était assez grand.
Tom, le plus jeune, aperçut un oiseau sur une branche perché et voulut l’attraper. Or sa taille l’en empêchait. Son frère, Pierre, se moquait de lui :
« Tu es tellement petit que tu ne peux même pas avoir ce pauvre oiseau. »
Le plus jeune se vexa.
Ils continuaient de marcher quand Pierre s’arrêta devant un buisson pour se pencher et attraper quelques baies. En se redressant, il tenait son dos douloureux :
« Tu es peut-être grand pour toucher les branches mais je suis assez petit pour prendre des baies sans me pencher au risque de me blesser au dos. »
Pierre, de nature susceptible, voulut se venger de la remarque de son frère en lui donnant toutes sortes de noms de minuscules bestioles. Tom ne disait rien par peur de la réaction de son frère.
Ils continuaient de marcher tandis que l’aîné poursuivait ses moqueries tout en regardant Tom.
Soudain, Pierre tomba à la renverse s’étant pris quelque chose sur le front. Le plus petit le regarda sans même lui venir en aide :
« Je l’avais vue, cette branche, mais je ne t’ai pas prévenu pour te prouver qu’être grand n’a pas que des avantages. »
Et il partit, laissant le plus grand, seul, dans les bois.
Chloé 2°A
Joël 2°C
Le Professeur et l’Elève
Un élève entrait en classe,
Ne sachant pas qu’il avait contrôle
Il se le prit en pleine face
Il dit à son professeur qu’il avait la rougeole.
En colère le professeur répondit :
<<-Pas de justification, évaluation !
Ou ce sera la colle mercredi.
-Mais je ne peux le faire sans notions
Monsieur, j’étais malade, je n’ai pas pu les rattraper,
Ni réviser et vous le savez.
Si je fais ce contrôle, vous tuerez ma moyenne !
-Ce n’est pas mon problème.
-Vous n’êtes qu’un assassin !
Faites que votre carrière prenne fin !
-Fais attention à ce que tu dis petit,
Car chez le CPE tu passeras l’après-midi.
– Allez-y ! Je lui expliquerai cette injustice,
N’y voyez aucune malice.
Car vous ne m’épargnez guère vous, vos devoirs et vos interros …
On me l’a dit : il faut que je me venge”.
Là-dessus, à bout de nerf, il arma sa sarbacane-stylo
Et boulette partie, lui dit “Tenez !.
Vous ne m’avez donné raison,
Alors récoltez le fruit de la moisson. >>
L’esprit rebelle
Est toujours là qui veille
Et rendra le pareil
A celui ou celle qui le martèle
Joël 2°C
Océane 2°C
L’Aigle et le Moineau
Sous une touffe de fougères
Un moineau solitaire
Creusait dans la terre.
Il mettait ses trouvailles en tas,
De succulents vers tout plats.
Un aigle royal très affamé
Se trouvait dans son nid ; sans hésiter
Ce gros rapace s’envola.
Il laissa son nid tout chaud
En passant pas loin du moineau
Le petit oiseau toujours en train de creuser
Aperçut l’aigle alléché.
Celui-ci sans se précipiter
S’élança et vola
Le délicieux petit plat.
Le petit moineau, outré,
Se mit à le pourchasser.
De ses grandes ailes, l’aigle prit de la hauteur
En faisant passer le petit moineau pour un looser.
Croyant que ce dernier l’avait perdu
L’aigle posa ses vers – mais, têtu
Le petit moineau de sa vitesse, pu voler
Ce l’on lui avait ôté.
L’aigle aperçut le moineau
Qui était déjà trop loin
Enervé, il hurla :
« – Qui te permet de voler mes vers?
-Je ne les vole pas, je les reprends !
-Redonne-les-moi tout de suite !
-Monsieur, ce n’est pas parce que votre nom fait référence
à la royauté que avez le droit de faire ce que vous voulez. »
Sur ces mots le moineau
Continua sa route de petit oiseau.
Océane 2°C